Ce matin dans Libé deux interviews sur le même sujet : la dépénalisation du cannabis.
D'un coté Valls, dépité PS, de l'autre Gatignon maire PCF.
Le premier est contre, le second pour. les deux pour légitimer leur position parlent de l'exemple espagnol.
"La dépénalisation en Espagne est un échec car elle s'est accompagné d'une hausse spectaculaire de la consommation" dit Valls.
" A ma connaissance il n'y a pas eu d'augmentation de la consommation après la dépénalisation en Espagne", dit Gatignon.
Qui dit vrai ?
Après tout je m'en fous. La seule chose que je constate, est qu'encore une fois ceux qui sont habilités à parler dans la presse et face au peuple, causent même s'ils ne connaissent rien au problème sur lequel on les interroge.
Zanini, candidat au présidentielle 2012, propose la loi suivante : Tout homme politique surpris à l'ouvrir alors qu'il devrait la fermer sera déclaré inéligible.
Avec une telle loi, nous avons une chance que Zanini soit le seul à pouvoir parler.
Votez Zanini.
Monday, October 26, 2009
Thursday, October 22, 2009
MERDE !
A coup de poing dans la gueule.
A coup de latte dans le bide.
Voila comment j'aimerai traiter mon foi.
A coup de latte dans le bide.
Voila comment j'aimerai traiter mon foi.
Tuesday, October 20, 2009
ILITCH REVIENT, ILS SONT DEVENU FOUS
A cote de mon bureau une douzaine de blacks font grève... ils ont même foutu le feu au batiment dans lequel il bossent ce matin.
Je les comprends bordel !!!
Ils ont bossés comme des nègres pendant trois mois pour tout renover et maintenant que les travaux sont fini, on se rend compte qu'ils sont en situation irrégulière et on veut les foutre dehors.
Eux disent : On bosse ici, on vit ici, on paye des impôts ici, on paye des retenues salariales, alors on reste ici.
Et ils ont raison bordel !!!
On se comporte avec les travailleurs immigrés comme nos grands parents patrons se comportaient avec les ouvriers à la fin du 19 em siècle.
Quoi ils veulent des jours de congés !?
Quoi ils veulent que leurs enfants ne travaillent plus ?
Quoi ils veulent des journées de travail de moins de douze heures ?
Pas de ça lisette, envoyons la troupe et sabrons ces rouges;
Pour la prochaine présidentielle, Zanini dit : Toute personne qui pourra justifier de six mois de feuille de paye se verra régulariser. Toute personne qui paye des impôts se vera régulariser.
Je suis ulcéré !
Je les comprends bordel !!!
Ils ont bossés comme des nègres pendant trois mois pour tout renover et maintenant que les travaux sont fini, on se rend compte qu'ils sont en situation irrégulière et on veut les foutre dehors.
Eux disent : On bosse ici, on vit ici, on paye des impôts ici, on paye des retenues salariales, alors on reste ici.
Et ils ont raison bordel !!!
On se comporte avec les travailleurs immigrés comme nos grands parents patrons se comportaient avec les ouvriers à la fin du 19 em siècle.
Quoi ils veulent des jours de congés !?
Quoi ils veulent que leurs enfants ne travaillent plus ?
Quoi ils veulent des journées de travail de moins de douze heures ?
Pas de ça lisette, envoyons la troupe et sabrons ces rouges;
Pour la prochaine présidentielle, Zanini dit : Toute personne qui pourra justifier de six mois de feuille de paye se verra régulariser. Toute personne qui paye des impôts se vera régulariser.
Je suis ulcéré !
Monday, October 19, 2009
ALCOOLIQUE
Ça me revient comme une bouffé de rogne.
A cause de ma maladie je dois maigrir... et c'est fait. Moins dix au compteur. Belle performance.
Mais baste, on s'en fout.
Je passe donc devant un diététicien qui me dit :
" Pour maigrir, arrêtez de boire"
" Ça tombe bien doc, voila trois mois que j'ai pas bu une goutte. Seul problème, je n'ai pas perdu un gramme"
" Et bien c'est que vous ne buviez pas !"
Oh le fumier. Pourriture abjecte;
voila vingt ans que l'académie de médecine me serine que je suis un alcoolique parce que je bois du vin, que je mets en péril ma santé et le trou de la sécu, que je dois penser à mes enfants. 20 ans que je bois en cachette et avec remords.
Et le jour où je n'ai plus le droit de boire on me dit que je n'ai jamais bu.
Oh misère !
Je hais les médecins!
A cause de ma maladie je dois maigrir... et c'est fait. Moins dix au compteur. Belle performance.
Mais baste, on s'en fout.
Je passe donc devant un diététicien qui me dit :
" Pour maigrir, arrêtez de boire"
" Ça tombe bien doc, voila trois mois que j'ai pas bu une goutte. Seul problème, je n'ai pas perdu un gramme"
" Et bien c'est que vous ne buviez pas !"
Oh le fumier. Pourriture abjecte;
voila vingt ans que l'académie de médecine me serine que je suis un alcoolique parce que je bois du vin, que je mets en péril ma santé et le trou de la sécu, que je dois penser à mes enfants. 20 ans que je bois en cachette et avec remords.
Et le jour où je n'ai plus le droit de boire on me dit que je n'ai jamais bu.
Oh misère !
Je hais les médecins!
Friday, October 16, 2009
MILLIARDS ET ROND PETIT PATATPON
Cette année les établissements bancaires américains vont distribuer 140 milliards de dollars à leur employés... soit plus de quatre fois le budget que réclame la FAO pour lutter contre la faim dans le monde.
1 million d'employés des banques US vont donc engranger 4 fois ce qu'un peu plus d'un milliard d'individus n'ont pas dans le creux de leur estomac.
Comme disait l'autre, je ne critique pas le coté farce mais vraiment coté fairplay il y aurait à redire.
Je sais qu'il est facile d'hurler dans la plaine sans rien proposer... mais si nous étions nombreux dans la plaine peut être que ces cris deviendraient une réponse.
1 million d'employés des banques US vont donc engranger 4 fois ce qu'un peu plus d'un milliard d'individus n'ont pas dans le creux de leur estomac.
Comme disait l'autre, je ne critique pas le coté farce mais vraiment coté fairplay il y aurait à redire.
Je sais qu'il est facile d'hurler dans la plaine sans rien proposer... mais si nous étions nombreux dans la plaine peut être que ces cris deviendraient une réponse.
Friday, October 09, 2009
CAR CRASH
Mon fils, trois ans, a découvert la formule 1 et les grands prix moto.
Avant hier, odieux avec sa maîtresse et épouvantable avec sa nounou, je le punis de vidéo youtube sur le sujet;
Hier je vais le chercher :
- Tu sais papa, j'ai été très sage à l'école.
- La maîtresse me l'a dit.
- J'ai été très sage avec Annette.
- Elle me l'a dit mon fils. Et je suis fier.
- Alors papa... On pourra regarder des accidents ?
Avant hier, odieux avec sa maîtresse et épouvantable avec sa nounou, je le punis de vidéo youtube sur le sujet;
Hier je vais le chercher :
- Tu sais papa, j'ai été très sage à l'école.
- La maîtresse me l'a dit.
- J'ai été très sage avec Annette.
- Elle me l'a dit mon fils. Et je suis fier.
- Alors papa... On pourra regarder des accidents ?
Monday, October 05, 2009
LA VACHE
Mon fils, trois ans, rentre de l'école. C'est sa première année.
- Tu t'es bien amusé à l'école aujourd'hui mon petit ?
Sans lever la tête de ses playmobils il maugrée :
- Mmmmmmh...
- Tu aimes bien ta maîtresse ?
- Non.
- Pourquoi ne l'aimes tu pas ?
D'un ton las qui exprime le désir farouche de changer de sujet il répond.
- C'est une vache... une grosse vache.
Fermez le ban.
- Tu t'es bien amusé à l'école aujourd'hui mon petit ?
Sans lever la tête de ses playmobils il maugrée :
- Mmmmmmh...
- Tu aimes bien ta maîtresse ?
- Non.
- Pourquoi ne l'aimes tu pas ?
D'un ton las qui exprime le désir farouche de changer de sujet il répond.
- C'est une vache... une grosse vache.
Fermez le ban.
Tuesday, September 29, 2009
BREVE REPONSE A UNE BREVE
Sur le site Yahoo une brêve affiche ce titre :
"Comment éviter les disputes en vacances ?"
La réponse tient en trois mots :
En partant seul.
"Comment éviter les disputes en vacances ?"
La réponse tient en trois mots :
En partant seul.
Tuesday, September 15, 2009
LE BONHEUR DU MATIN
Dans Libération ce matin une grande tartine sur le rapport Stiglitz. Faut mesurer le bonheur et le bien être et ne plus regarder le PIB comme seul aune de la santé d'un pays.
Bravo.
Puis, en page 34, une double page sur les Yes Men. Un couple d'imposteurs américains qui montent des coups médiatiques comiques.
On nous raconte que le 3 décembre 2004, à l'antenne de la BBC, ils se sont fait passer pour des représentants de Dow Chemical et ont annoncé que l'entreprise reconnaissait enfin sa responsabilité dans la catstrophe de Bophal et avait dégagé 12 millions de dollars pour indemniser les victimes. (Le chiffre d'affaires de Dow Chemical est de 57 milliards de dollars)
A l'annonce de la nouvelle le titre Dow Chemical perdait 3% en bourse.
Si on avait pris en compte le bonheur et le bien être des boursiers une telle horreur ne serait jamais arrivée.
Bravo.
Puis, en page 34, une double page sur les Yes Men. Un couple d'imposteurs américains qui montent des coups médiatiques comiques.
On nous raconte que le 3 décembre 2004, à l'antenne de la BBC, ils se sont fait passer pour des représentants de Dow Chemical et ont annoncé que l'entreprise reconnaissait enfin sa responsabilité dans la catstrophe de Bophal et avait dégagé 12 millions de dollars pour indemniser les victimes. (Le chiffre d'affaires de Dow Chemical est de 57 milliards de dollars)
A l'annonce de la nouvelle le titre Dow Chemical perdait 3% en bourse.
Si on avait pris en compte le bonheur et le bien être des boursiers une telle horreur ne serait jamais arrivée.
Monday, September 07, 2009
LA VILLE PEUT ËTRE UN ESPACE DE LIBERTE
Malgré mon rêve de quitter Paris et toutes autres sortes de grandes cités pour jouir des plaisirs de la campagne, du silence et du temps, je dois avouer que la ville peut avoir certains avantages.
Je me promenais l'autre jour dans les rues de Paris avec une mienne amie. Nous discutions de choses et d'autres et j'avais du mal à me concentrer car une gigantesque envie de pêter me tiraillait le ventre.
Pariant sur le bruit de la circulation, je lachais mon énorme vent tout en devisant comme si de rien n'était.
mon amie n'a rien entendu et nous avons pu continuer notre promenade sans que j'eusse à passer pour un grossier.
Aurais je pu connaître un tel plaisir dans un chemin creux ombragé, seulement perturbé par le souffle du vent dans les feuilles des arbres et les pepiements des oiseaux ?
Certes non.
Je me demande si tout compte fait, au vu de ma production gazière, je n'aurai pas intéret à rester à Paris.
Je me promenais l'autre jour dans les rues de Paris avec une mienne amie. Nous discutions de choses et d'autres et j'avais du mal à me concentrer car une gigantesque envie de pêter me tiraillait le ventre.
Pariant sur le bruit de la circulation, je lachais mon énorme vent tout en devisant comme si de rien n'était.
mon amie n'a rien entendu et nous avons pu continuer notre promenade sans que j'eusse à passer pour un grossier.
Aurais je pu connaître un tel plaisir dans un chemin creux ombragé, seulement perturbé par le souffle du vent dans les feuilles des arbres et les pepiements des oiseaux ?
Certes non.
Je me demande si tout compte fait, au vu de ma production gazière, je n'aurai pas intéret à rester à Paris.
Tuesday, September 01, 2009
RENTREE LITTERAIRE
Je viens de remettre le manuscrit de mon dernier polar à mon éditeur : Diablo Corp.
Sortie prévu en octobre ou novembre. Je vous le recommande.
Avec tout ça, ces deux dernières années, j'ai pondu deux polars et je crois qu'ils m'ont permit d'oublier le chargrin de l'échec des Chiens Ecrasés et le refus, justifié, du Dilettante de publier le Pourboire.
Depuis quelques jours en effet j'ai à nouveau envie de me remettre à écrire pour de vrai.
Non pas que les polards ne soient pas de l'écriture... mais c'est un genre, avec des codes et des passages obligés qui balisent le travail et le rendent plus facile.
Un roman pour le Dilettante, c'est un fil du rasoir du début à la fin.
Enfin, à vous mes fans ( que c'est bon d'écrire ça), je vous livre la première phrase du truc : "Avant de devenir le phare de la pensée occidentale chrétienne que nous connaissons, monseigneur Antiocha avait déjà par le passé marqué les esprits en bouleversant de fond en comble les dogmes établis de l’industrie pornographique sous le nom de Ramon Tripier"
Votez : A- Poursuivez mon bon ami. J'achéterai un roman avec une telle première phrase.
B- Oublie le roman mon gros et remets toi en cuisine.
Sortie prévu en octobre ou novembre. Je vous le recommande.
Avec tout ça, ces deux dernières années, j'ai pondu deux polars et je crois qu'ils m'ont permit d'oublier le chargrin de l'échec des Chiens Ecrasés et le refus, justifié, du Dilettante de publier le Pourboire.
Depuis quelques jours en effet j'ai à nouveau envie de me remettre à écrire pour de vrai.
Non pas que les polards ne soient pas de l'écriture... mais c'est un genre, avec des codes et des passages obligés qui balisent le travail et le rendent plus facile.
Un roman pour le Dilettante, c'est un fil du rasoir du début à la fin.
Enfin, à vous mes fans ( que c'est bon d'écrire ça), je vous livre la première phrase du truc : "Avant de devenir le phare de la pensée occidentale chrétienne que nous connaissons, monseigneur Antiocha avait déjà par le passé marqué les esprits en bouleversant de fond en comble les dogmes établis de l’industrie pornographique sous le nom de Ramon Tripier"
Votez : A- Poursuivez mon bon ami. J'achéterai un roman avec une telle première phrase.
B- Oublie le roman mon gros et remets toi en cuisine.
Thursday, August 20, 2009
VACANCES
Elles touchent à leur fin les belles vacances.
Trois semaines à finir la maison.
Trois semaines de soleil... sans voiture... sans bruit...
Si le retour au boulot ne me chagrine pas, retrouver Paris me pète le cul.
J'en ai ras la casquette de cette ville.
J'ai envie de continuer à prendre le temps.
Trois semaines à finir la maison.
Trois semaines de soleil... sans voiture... sans bruit...
Si le retour au boulot ne me chagrine pas, retrouver Paris me pète le cul.
J'en ai ras la casquette de cette ville.
J'ai envie de continuer à prendre le temps.
Wednesday, July 29, 2009
SURPOPULATION ?
Trop de terriens sur terre !
A voir.
Partons d'une population mondiale de 6 milliards d'individus.
Partons d'une superficie de la france de 550 000 km².
Mettons l'ensemble de la population mondiale sur le territoire et on arrive à une densité de 16 363 habitants au km².
Paris a une densité de 20 000 habitants au km².
Serions nous serrés ?
A voir.
Partons d'une population mondiale de 6 milliards d'individus.
Partons d'une superficie de la france de 550 000 km².
Mettons l'ensemble de la population mondiale sur le territoire et on arrive à une densité de 16 363 habitants au km².
Paris a une densité de 20 000 habitants au km².
Serions nous serrés ?
Friday, July 24, 2009
PARLONS BOULOT

Une fois n'est pas coutume, je vais causer de mon gagne pain.
On a ouvert une plate forme, HumanUrban.org pour parler de la ville et du développement urbain.
Cette plate forme regroupe aujourd'hui deux sites (a terme 5 ou 6) dont un qui me tient particulièrement à coeur : le Mheu, le musée historique de l'environnement urbain.
J'aimerai assez avoir votre avis sur la chose. Cliquez ici pour le visiter.
Wednesday, July 22, 2009
Friday, July 17, 2009
POINT DE RUPTURE
De mon temps de jeune fille, en cours d'économie, on me disait que pour vendre moins cher il fallait produire plus. D'où la necessité pour les entreprises de croitre. Ces dernières, pour financer leur crissance, s'introduisaient alors en bourse à la recherche de capitaux.
Jusque là je comprends.
Puis vint le temps où à force de vendre moins cher, les entreprises eurent à nouveau besoin de capitaux pour financer leur croissance puisqu'elles devaient continuer à vendre moins cher... donc emprunt, augmentation de capital, dette...etc;
Jusque là je comprends mais je commence à me demander.
Arrive enfin le temps où l'on vend si peu cher que les prêteurs commencent à se faire tirer l'oreille. Comment allez vous nous rembourser si vous vendez vos produits des clopinettes ?
Alors on augmente les prix pour rassurer le préteur qui ainsi accepte de financer la croissance pour permettre à une entreprise de produire plus pour vendre moins cher en augmentant les prix.
Jusque là je ne comprends déjà plus rien.
Aujourd'hui, on augmente les prix pour financer une croissance qui ne sert qu'à augmenter les prix.
Jusque là je comprends à nouveau.
L'économie c'est comme les impôts : ça augmente tous les jours pour pouvoir de moins en moins retomber.
Jusque là je comprends.
Puis vint le temps où à force de vendre moins cher, les entreprises eurent à nouveau besoin de capitaux pour financer leur croissance puisqu'elles devaient continuer à vendre moins cher... donc emprunt, augmentation de capital, dette...etc;
Jusque là je comprends mais je commence à me demander.
Arrive enfin le temps où l'on vend si peu cher que les prêteurs commencent à se faire tirer l'oreille. Comment allez vous nous rembourser si vous vendez vos produits des clopinettes ?
Alors on augmente les prix pour rassurer le préteur qui ainsi accepte de financer la croissance pour permettre à une entreprise de produire plus pour vendre moins cher en augmentant les prix.
Jusque là je ne comprends déjà plus rien.
Aujourd'hui, on augmente les prix pour financer une croissance qui ne sert qu'à augmenter les prix.
Jusque là je comprends à nouveau.
L'économie c'est comme les impôts : ça augmente tous les jours pour pouvoir de moins en moins retomber.
Wednesday, July 15, 2009
L'ESCALIER
Je me suis lancé, avec l'aide mon beau frère, dans la construction d'un escalier en béton.
Misère !
J'ai découvert à ce sujet les limites du génie humain.
J'ai tout le matériel : scie sauteuse, scie circulaire, perceuse, viseuse, décapsuleur, bétonnière, ouvre boite, mélangeur électrique, couteau à saucisson... Et bien mes potos, tout ça ne sert à rien. Ca coûte un oeil, ça consomme de l'électricité et c'est inutile. Le seul intéret de ces outils, c'est le confort. Le reste : balle peau.
Pour construire un escalier il faut : un niveau à bulle, inventé par les égyptiens et un rapporteur d'angle (deux lames d'acier montées sur pivot)... deux outils d'une extréme simplicité qui font tout.
Comme quoi, ce qu'on appelle progrès n'est souvent que du confort.
Misère !
J'ai découvert à ce sujet les limites du génie humain.
J'ai tout le matériel : scie sauteuse, scie circulaire, perceuse, viseuse, décapsuleur, bétonnière, ouvre boite, mélangeur électrique, couteau à saucisson... Et bien mes potos, tout ça ne sert à rien. Ca coûte un oeil, ça consomme de l'électricité et c'est inutile. Le seul intéret de ces outils, c'est le confort. Le reste : balle peau.
Pour construire un escalier il faut : un niveau à bulle, inventé par les égyptiens et un rapporteur d'angle (deux lames d'acier montées sur pivot)... deux outils d'une extréme simplicité qui font tout.
Comme quoi, ce qu'on appelle progrès n'est souvent que du confort.
Wednesday, July 08, 2009
LA PROPAGANDE
Avez vous prit conscience de la terrifiante efficacité de la propagande martienne ? De la perversité avec laquelle ces créatures ennemies nous enflent le mou depuis des décénnies.
Je m'explique : comment les martiens se présentent ils ? Comme les petits hommes bleus ? Comme les petits hommes mauves ? Comme les petits hommes transparents ?
Non ! Ils parlent d'eux sous le terme de petits hommes verts.
Fatalitas !
Ces pourris, doués de prescience assurément, savaient que le développement durable serait un jour à la mode sur notre bonne vieille terre, et ils ont joués sur notre amour grandissant pour la couleur verte.
Qui peut, aujourd'hui, affirmer que les petits hommes verts sont un danger pour la planète, alors que tout doit être vert pour sauver notre planète.
Ooooooooooh misère !
Quand ils débarqueront, car ils débarqueront nous coloniser, l'humanité les accueillera avec des hourras.
Amis terriens, la fin est proche. demain nous nous ferons bouffer par les petits hommes verts, mais avec le sourire béat de celui qui meurt pour une juste cause.
Terrible propagande.
Je m'explique : comment les martiens se présentent ils ? Comme les petits hommes bleus ? Comme les petits hommes mauves ? Comme les petits hommes transparents ?
Non ! Ils parlent d'eux sous le terme de petits hommes verts.
Fatalitas !
Ces pourris, doués de prescience assurément, savaient que le développement durable serait un jour à la mode sur notre bonne vieille terre, et ils ont joués sur notre amour grandissant pour la couleur verte.
Qui peut, aujourd'hui, affirmer que les petits hommes verts sont un danger pour la planète, alors que tout doit être vert pour sauver notre planète.
Ooooooooooh misère !
Quand ils débarqueront, car ils débarqueront nous coloniser, l'humanité les accueillera avec des hourras.
Amis terriens, la fin est proche. demain nous nous ferons bouffer par les petits hommes verts, mais avec le sourire béat de celui qui meurt pour une juste cause.
Terrible propagande.
Tuesday, July 07, 2009
QUE FAIS JE ?
Aujourd'hui rien.
Je pense et me promène dans mon cerveau.
Je vois des choses et d'autres.
Des images qui refusent de partir et qui me reviennent...le mari qui étrangle la femme infidèle. La maîtresse qui empoisonne l’amant qui refuse de quitter son épouse. Le voleur minable qui travaille les vieilles à coup de tournevis dans les genoux pour leur faire cracher la planque de leur magot. L’alcoolo tellement excédé par les cris de son môme qu’il le jette par la fenêtre. Le vieux couple qui se fout sur la gueule à coup d’électroménager à cause du programme télé. La mère célibataire en fin de droit qui se colle la tête dans la cuisinière et qui fait péter l’immeuble. La petite fille blonde et dorée qui joue dans la cour et que l’on retrouve étranglée, la jupe retroussée et la culotte dans la bouche dans le terrain vague du boulevard Jean Jaurès. C’est la mère de famille qui, entre ses huit heures de boulot dans le bruit de l’usine, ses trois heures de RER bondé, les course et le ménage, les enfants à prendre à l’école et la bouffe à préparer tous les jours, ne supporte plus que son mari la prenne vite fait tous les soirs dans leur petite chambre bleue qui donne sur le parking de la cité et qui le tue parce que personne ne peut rien pour elle.
C’est cet homme dans le Nord, laminé par dix années de mine, quinze ans de chômage et toute une vie d’alcool qui un jour en regardant sa fille trouve que sa poitrine a poussé et se dit que lui aussi comme à la télé il pourrait avoir une belle fille dans son lit et qui la viole.
C’est ce père de famille qui voit ses enfants dormir dans la voiture parce que son SMIC ne vaut même pas le prix d’une aumône et qui avale une bouteille de Destop parce qu’il n’a même plus la force de crier.
C’est des périphéries de villes où l’on est tellement loin de tout qu’il n’y a plus d’autres solutions que de pisser dans les ascenseurs pour sentir qu’on est au moins capable de faire chier les autres.
Ca fait trois lignes dans les journaux et nous on en sort une pleine page parce que le malheur des autres ça fait du bien à tous ceux qui n’y sont pas encore complètement tombés.
Alors oui ! je le dis ! Je l’affirme ! A trop naviguer dans ces eaux là on finit par n’être rien d’autre qu’un vautour de la misère. Parce qu’avec le temps et l’habitude on finit par voir un bel article là où il n’y a qu’un drame. Ce jour là on est passé sans le savoir de l’autre coté et il n’y a plus de potentiel, plus de brillant avenir… c’est la fin et on ne le sait pas.
Je pense et me promène dans mon cerveau.
Je vois des choses et d'autres.
Des images qui refusent de partir et qui me reviennent...le mari qui étrangle la femme infidèle. La maîtresse qui empoisonne l’amant qui refuse de quitter son épouse. Le voleur minable qui travaille les vieilles à coup de tournevis dans les genoux pour leur faire cracher la planque de leur magot. L’alcoolo tellement excédé par les cris de son môme qu’il le jette par la fenêtre. Le vieux couple qui se fout sur la gueule à coup d’électroménager à cause du programme télé. La mère célibataire en fin de droit qui se colle la tête dans la cuisinière et qui fait péter l’immeuble. La petite fille blonde et dorée qui joue dans la cour et que l’on retrouve étranglée, la jupe retroussée et la culotte dans la bouche dans le terrain vague du boulevard Jean Jaurès. C’est la mère de famille qui, entre ses huit heures de boulot dans le bruit de l’usine, ses trois heures de RER bondé, les course et le ménage, les enfants à prendre à l’école et la bouffe à préparer tous les jours, ne supporte plus que son mari la prenne vite fait tous les soirs dans leur petite chambre bleue qui donne sur le parking de la cité et qui le tue parce que personne ne peut rien pour elle.
C’est cet homme dans le Nord, laminé par dix années de mine, quinze ans de chômage et toute une vie d’alcool qui un jour en regardant sa fille trouve que sa poitrine a poussé et se dit que lui aussi comme à la télé il pourrait avoir une belle fille dans son lit et qui la viole.
C’est ce père de famille qui voit ses enfants dormir dans la voiture parce que son SMIC ne vaut même pas le prix d’une aumône et qui avale une bouteille de Destop parce qu’il n’a même plus la force de crier.
C’est des périphéries de villes où l’on est tellement loin de tout qu’il n’y a plus d’autres solutions que de pisser dans les ascenseurs pour sentir qu’on est au moins capable de faire chier les autres.
Ca fait trois lignes dans les journaux et nous on en sort une pleine page parce que le malheur des autres ça fait du bien à tous ceux qui n’y sont pas encore complètement tombés.
Alors oui ! je le dis ! Je l’affirme ! A trop naviguer dans ces eaux là on finit par n’être rien d’autre qu’un vautour de la misère. Parce qu’avec le temps et l’habitude on finit par voir un bel article là où il n’y a qu’un drame. Ce jour là on est passé sans le savoir de l’autre coté et il n’y a plus de potentiel, plus de brillant avenir… c’est la fin et on ne le sait pas.
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