Thursday, December 17, 2009

GOD SAVE THE KING

L'anecdote suivante est tirée d'un ouvrage de Decker sur les amours du roi louis XIV.

Louis fut un jour affligé d'une fistule à l'anus.
Douloureuse affliction qui nécessita pas moins de 7 opérations. Toutes effetuées en public, et sans anesthésie. Louis ne poussa pas le moindre gémissement alors que le bistouri incisait son trou de balle.
Il demanda simplement à chaque fois "En avez vous finit messieurs".
Formidable courage du roi de france.
Après la 7em opération le fion du roi fut enfin soigné et l'on décida de célébrer l'événement.
On commanda à Lully, le musicien royal, un mouvement musical pour fêtre la guérison royale.
L'ambassadeur d'angleterre, qui assista à la sauterie, trouva l'air charmant et le ramena à Londres.
Après avoir été quelque peu arrangé au gout local, l'air devint celèbre sous le titre de GOD SAVE THE KING.
L'hymne national et royal britannique vient donc du trou de balle de Louis XIV.
Et c'est bien la preuve que ce que les anglais ont de mieux, ils sont venus nous le chercher dans le cul.

Thursday, December 10, 2009

LES MINARETS

Il faut toujours demander au peuple son avis. Surtout quand il s'agit d'un sujet grave.
Il y a quelques années on a fait circuler une pétition contre la présence de monoxyde de dihydrogène dans les eaux des rivières et des lacs... 227 000 signatures.
A titre d'info, le monoxyde de dihydrogène c'est de l'eau...


Le mois dernier on a demandé à ces mêmes braves gens leur avis sur les minarets...


On doit toujours écouter le bon sens populaire.

Tuesday, December 08, 2009

DIEU QUE C'EST BON !

Dollars et euros sont dans un bateau. Ils tombent à l’eau, que reste t-il ?

Oh amis des bars en zinc ! Priez pour moi ! Malgré tous mes efforts je n’arrive pas à être de droite. Et pourtant, je le jure en crachant comme un goret sur la sciure du sol, je fais des efforts. J’ai une grosse voiture, un métier bien payé dans une multinationale, une location dans le 16em, un Golden retriever et une épouse à collier de perle… la panoplie complète. Et pourtant rien à faire, je bute encore sur des petits rien qui risquent de me fâcher à jamais avec mes amis du Rotary.
Hier par exemple, en apprenant que les banquiers de Wall Street s’étaient accordés 18 milliards de bonus, je n’ai pas put m’empêcher de calculer que cela représentait une augmentation de 300 euros mensuels pour 5 millions de pauvres pendant un an. Pire même, j’ai cru l’espace d’un instant qu’une telle augmentation de salaire ne devrait pas mettre en péril la compétitivité des entreprises, puisque ce pognon existait.
Fou que je suis !
Ah misère ! Pourquoi est ce si dur d’être de droite ? Pourquoi faut-il tant d’efforts et de sacrifices pour y arriver ?
L’autre jour tenez, je lisais que les gouvernements avaient débloqués 2 700 milliards de dollars pour sauver les banques en 3 mois, alors que le programme de l’ONU contre la faim dans le monde n’arrivait pas à trouver 60 millions pour boucler son budget et j’ai eu un hoquet. Oui, un hoquet.
Alors hier, pour me remettre dans le droit chemin je me suis contraint à un exercice tout simple. Je suis allé dans le métro pour y renifler l’odeur de crasse des clochards. Puis, après une bonne heure de puanteur, je suis sorti et j’ai humé le doux parfum du compartiment billet de mon portefeuille en croco.
Ca ma remis un peu de plomb dans la cervelle.
Il n’y a pas à dire, les billets ça ce range, c’est propre, utile et leur parfum sera toujours plus agréable que celle de la pauvreté.
Peut être ainsi, grâce à ces douloureux et réguliers pèlerinages, parviendrais je enfin à apercevoir la lumière : Saint CAC 40 priez pour moi.