Wednesday, July 29, 2009

SURPOPULATION ?

Trop de terriens sur terre !
A voir.
Partons d'une population mondiale de 6 milliards d'individus.
Partons d'une superficie de la france de 550 000 km².

Mettons l'ensemble de la population mondiale sur le territoire et on arrive à une densité de 16 363 habitants au km².
Paris a une densité de 20 000 habitants au km².

Serions nous serrés ?

Friday, July 24, 2009

PARLONS BOULOT


Une fois n'est pas coutume, je vais causer de mon gagne pain.
On a ouvert une plate forme, HumanUrban.org pour parler de la ville et du développement urbain.
Cette plate forme regroupe aujourd'hui deux sites (a terme 5 ou 6) dont un qui me tient particulièrement à coeur : le Mheu, le musée historique de l'environnement urbain.
J'aimerai assez avoir votre avis sur la chose. Cliquez ici pour le visiter.

Friday, July 17, 2009

POINT DE RUPTURE

De mon temps de jeune fille, en cours d'économie, on me disait que pour vendre moins cher il fallait produire plus. D'où la necessité pour les entreprises de croitre. Ces dernières, pour financer leur crissance, s'introduisaient alors en bourse à la recherche de capitaux.
Jusque là je comprends.
Puis vint le temps où à force de vendre moins cher, les entreprises eurent à nouveau besoin de capitaux pour financer leur croissance puisqu'elles devaient continuer à vendre moins cher... donc emprunt, augmentation de capital, dette...etc;
Jusque là je comprends mais je commence à me demander.
Arrive enfin le temps où l'on vend si peu cher que les prêteurs commencent à se faire tirer l'oreille. Comment allez vous nous rembourser si vous vendez vos produits des clopinettes ?
Alors on augmente les prix pour rassurer le préteur qui ainsi accepte de financer la croissance pour permettre à une entreprise de produire plus pour vendre moins cher en augmentant les prix.
Jusque là je ne comprends déjà plus rien.
Aujourd'hui, on augmente les prix pour financer une croissance qui ne sert qu'à augmenter les prix.
Jusque là je comprends à nouveau.
L'économie c'est comme les impôts : ça augmente tous les jours pour pouvoir de moins en moins retomber.

Wednesday, July 15, 2009

L'ESCALIER

Je me suis lancé, avec l'aide mon beau frère, dans la construction d'un escalier en béton.
Misère !
J'ai découvert à ce sujet les limites du génie humain.
J'ai tout le matériel : scie sauteuse, scie circulaire, perceuse, viseuse, décapsuleur, bétonnière, ouvre boite, mélangeur électrique, couteau à saucisson... Et bien mes potos, tout ça ne sert à rien. Ca coûte un oeil, ça consomme de l'électricité et c'est inutile. Le seul intéret de ces outils, c'est le confort. Le reste : balle peau.
Pour construire un escalier il faut : un niveau à bulle, inventé par les égyptiens et un rapporteur d'angle (deux lames d'acier montées sur pivot)... deux outils d'une extréme simplicité qui font tout.
Comme quoi, ce qu'on appelle progrès n'est souvent que du confort.

Wednesday, July 08, 2009

LA PROPAGANDE

Avez vous prit conscience de la terrifiante efficacité de la propagande martienne ? De la perversité avec laquelle ces créatures ennemies nous enflent le mou depuis des décénnies.
Je m'explique : comment les martiens se présentent ils ? Comme les petits hommes bleus ? Comme les petits hommes mauves ? Comme les petits hommes transparents ?
Non ! Ils parlent d'eux sous le terme de petits hommes verts.
Fatalitas !
Ces pourris, doués de prescience assurément, savaient que le développement durable serait un jour à la mode sur notre bonne vieille terre, et ils ont joués sur notre amour grandissant pour la couleur verte.
Qui peut, aujourd'hui, affirmer que les petits hommes verts sont un danger pour la planète, alors que tout doit être vert pour sauver notre planète.
Ooooooooooh misère !
Quand ils débarqueront, car ils débarqueront nous coloniser, l'humanité les accueillera avec des hourras.
Amis terriens, la fin est proche. demain nous nous ferons bouffer par les petits hommes verts, mais avec le sourire béat de celui qui meurt pour une juste cause.
Terrible propagande.

Tuesday, July 07, 2009

QUE FAIS JE ?

Aujourd'hui rien.
Je pense et me promène dans mon cerveau.
Je vois des choses et d'autres.
Des images qui refusent de partir et qui me reviennent...le mari qui étrangle la femme infidèle. La maîtresse qui empoisonne l’amant qui refuse de quitter son épouse. Le voleur minable qui travaille les vieilles à coup de tournevis dans les genoux pour leur faire cracher la planque de leur magot. L’alcoolo tellement excédé par les cris de son môme qu’il le jette par la fenêtre. Le vieux couple qui se fout sur la gueule à coup d’électroménager à cause du programme télé. La mère célibataire en fin de droit qui se colle la tête dans la cuisinière et qui fait péter l’immeuble. La petite fille blonde et dorée qui joue dans la cour et que l’on retrouve étranglée, la jupe retroussée et la culotte dans la bouche dans le terrain vague du boulevard Jean Jaurès. C’est la mère de famille qui, entre ses huit heures de boulot dans le bruit de l’usine, ses trois heures de RER bondé, les course et le ménage, les enfants à prendre à l’école et la bouffe à préparer tous les jours, ne supporte plus que son mari la prenne vite fait tous les soirs dans leur petite chambre bleue qui donne sur le parking de la cité et qui le tue parce que personne ne peut rien pour elle.
C’est cet homme dans le Nord, laminé par dix années de mine, quinze ans de chômage et toute une vie d’alcool qui un jour en regardant sa fille trouve que sa poitrine a poussé et se dit que lui aussi comme à la télé il pourrait avoir une belle fille dans son lit et qui la viole.
C’est ce père de famille qui voit ses enfants dormir dans la voiture parce que son SMIC ne vaut même pas le prix d’une aumône et qui avale une bouteille de Destop parce qu’il n’a même plus la force de crier.
C’est des périphéries de villes où l’on est tellement loin de tout qu’il n’y a plus d’autres solutions que de pisser dans les ascenseurs pour sentir qu’on est au moins capable de faire chier les autres.
Ca fait trois lignes dans les journaux et nous on en sort une pleine page parce que le malheur des autres ça fait du bien à tous ceux qui n’y sont pas encore complètement tombés.
Alors oui ! je le dis ! Je l’affirme ! A trop naviguer dans ces eaux là on finit par n’être rien d’autre qu’un vautour de la misère. Parce qu’avec le temps et l’habitude on finit par voir un bel article là où il n’y a qu’un drame. Ce jour là on est passé sans le savoir de l’autre coté et il n’y a plus de potentiel, plus de brillant avenir… c’est la fin et on ne le sait pas.