Thursday, December 17, 2009

GOD SAVE THE KING

L'anecdote suivante est tirée d'un ouvrage de Decker sur les amours du roi louis XIV.

Louis fut un jour affligé d'une fistule à l'anus.
Douloureuse affliction qui nécessita pas moins de 7 opérations. Toutes effetuées en public, et sans anesthésie. Louis ne poussa pas le moindre gémissement alors que le bistouri incisait son trou de balle.
Il demanda simplement à chaque fois "En avez vous finit messieurs".
Formidable courage du roi de france.
Après la 7em opération le fion du roi fut enfin soigné et l'on décida de célébrer l'événement.
On commanda à Lully, le musicien royal, un mouvement musical pour fêtre la guérison royale.
L'ambassadeur d'angleterre, qui assista à la sauterie, trouva l'air charmant et le ramena à Londres.
Après avoir été quelque peu arrangé au gout local, l'air devint celèbre sous le titre de GOD SAVE THE KING.
L'hymne national et royal britannique vient donc du trou de balle de Louis XIV.
Et c'est bien la preuve que ce que les anglais ont de mieux, ils sont venus nous le chercher dans le cul.

1 comment:

Philippe THOMAS said...

Je me suis d'abord demandé à quelle sauce était accommodée cette farce !
Il faut dire que notre Roubaudi en connait un rayon sur la fistule du trou de balle, et bien que le ton guilleret de notre romancier nous donne envie de verser dans la gaudriole, l'affaire semble être authentique, en témoignent les articles que j'ai trouvé sur le sujet et qui ferraillent durement sur l'historique de l'hymne de nos amis angliches !
Jugez plutôt et dans la langue de Shakespeare SVP; « There is strong evidence that the song was borrowed from the French. A well-known French historian has a passage in one of his books which, when translated, runs "JEAN BAPTISTE LULLY (1632-1687) composed also the music of a song called "God Save the King", which the English afterwards borrowed and which they made into their National Anthem". This was in the reign of King Louis XIV. »
Ces assertions sont toutefois modérées par l'intervention d'intriguants et autres faiseurs d'histoires jaloux qui attribuent la paternité de l'oeuvre tantôt à HENRY CAREY (1690-1743) JOHN BULL (1562-1628)tantôt à GEORGE FREDERIC HANDEL (1685-1759) et même mon préféré, PURCELL 1659-1695 (réécoutez le sublime « Queen's MARY funeral » ...)
Mais il n'y a pas de mystére et comme disait mon père qui voyait loin; Salauds d'Anglais !