Monday, April 06, 2009

HEIN DEI, HEIN DEI, HEIN DEI

"Ludovic tu as une pensée binaire... avec toi c'est soit l'un, soit l'autre. L'entre deux n'a pas de place dans ton raisonnement".
Voila ce qu'un jeune paltoquet de moins de 70 kilos a eu l'audace de m'assener en pleine face ce week end.
Je lui ai alors proposé soit de me présenter ses excuses immédiatement, soit de prendre mon poing sur le nez.
Il a opté pour la seconde option.
"Vois tu mon petit, lui ais je dit alors, tu viens de découvrir l'immense simplicité et la terrifiante efficacité de la philosophie militaire. Tu auras donc compris que je ne suis pas binaire mais militaire... Je suis le général de corps d'armée de la pensée chrétienne et occidentale"
Il a cru que je ne plaisantais pas.
Il a eu tort.
Il a passé le reste du week end à défiler au pas dans le jardin en hurlant : "Je suis un adepte de la pensée de Roubaudi ! Hein Dei, Hein Dei !"
Depuis ce matin mes vosins me regardent avec un drôle d'air.

6 comments:

philippethomas said...

Ich liebe dich wie Apfelmuss, so zärtlich wie Spinat, mein Herz klopft wie ein Pferdefuß wenn ich sehe dein Arsch !
Goethe

Anonymous said...

Eine Krähe war mit mir
Aus der Stadt gezogen,
Ist bis heute für und für
Um mein Haupt geflogen.

Krähe, wunderliches Tier,
Willst mich nicht verlassen ?
Meinst wohl, bald als Beute hier
Meinen Leib zu fassen ?

Nun, es wird nicht weit mehr geh'n
An dem Wanderstabe.
Krähe, laß mich endlich seh'n
Treue bis zum Grabe !


Die Krähe

Schubert

PHILIPPETHOMAS said...

Nein ! CORNEILLE ......

Pie borgne said...

Je ne sais pas si la binaire pensée de Roubaudi, binaire pour un seul fou abusé avec un coquard encore violet hurlant sa passion dans la rue pour une pensée du Maître qui lui donnait sa caution pour s'abrutir enfin a quelque rapport avec cette belle poésie et ce blagues en langue choucroute. Ca me faisait penser au fait que môme, lorsque l'on proférait, au collège, un seul mot d'allemand (les classes de biftek et d'hidalgo, oeuf corse) ça se mettait tout de suite à gueuler "Heil Hitler" "nous safon les moyens de vous vaire barler" etc. Mieux vaut parler allemand, donc, et être un peu moins con. J'adore ce "voyage d'hiver" de Schubert, cette marche vers l'oubli et le néant si poignante. Et la "Corneille" vous met tout de suite les larmes aux yeux. Actuellement, le meilleur interprète, à mes yeux est l'immense Thomas Quasthoff qui est une des plus belles voix contemporaines.

Anonymous said...

Roubaudi a toujours abusé les fous, troublé les bien pensants et réjoui les sages.

pierre said...

coupez !
on la garde.