Tuesday, October 26, 2010

LETTRE AUX DIRIGEANTS DES SYNDICATS

Monsieur le président... Directeur... Camarade...
Êtes vous à la tête d'une horde de patacouek indisciplinés ou d'une organisation syndicale rigoureuse ?
C'est la question ! La seule, l'unique, que je vous pose.
Comment ! Ce matin ! Alors que les choses allaient bon train dans le 7h19 arrivé en gare à 9h15 et qui a eu 75 minutes de retard à l'arrivée à Paris, qu'elle n'a pas été notre surprise de voir un contrôleur qui contrôlait les billets des voyageurs entassés les uns contre les autres..
Vous faites grève ou c'est juste une façade pour amuser la galerie !!!
Ah, elle est belle la France.
Comment comptez vous faire céder le gouvernement si vos troupes se mettent à faire leur travail !?
Pauvre patrie !
J'ai honte messieurs camarades ! Honte.
Je ne vous félicite pas.
D'autant que ce type était un jean foutre qui n'a même pas osé me verbaliser alors que je n'avais pas de titre de transport.
- C'est la grève, que je lui ai dit ! Je ne vais quand même pas payer.
- Je ne la fais pas moi, qu'il m'a répondu le cuistre.
- Je ne vous en félicite pas jeune homme, que je je le mouche aussi sec du tact au tac.
- Oui, mais bon... Alors je ne vous verbalise pas !
- Fumier, que je lui ai lancé, non seulement tu perturbe les grèves mais en plus tu ne fais pas ton boulot. Chien !

Vous trouverez donc chers camarades, l'ensemble des pièces démontrant ma fraude dans la pièce jointe.
Dans l'attente de votre amende, veuillez accepter mes fraternelles et communistes poings levés.

3 comments:

bilbo_moria said...
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bilbo_moria said...

Bien au contraire, ce jeune homme a une conduite admirable. Ceux qui font grève sont de mauvais français. Le Président et chaque membre du Gouvernement font à la France le don de leur personne.
Vive la France !

Fodio said...

Vous êtes dur, vous auriez pu entrainer la foule à lyncher ce pauvre esclave peint en jaune. Et puis, insulte-t-on tonton une ronce égarée qui a la délicatesse de vous offrir une fleur et un fruit délicieux.
Autre version : vous lui demandez gentiment à combien se monte le prix de l'amende. Et tout en cherchant la somme en espèces vous lui demandez comme en passant le pourquoi qu'il la fait pas la grève. Un regard charitable devrait l'inciter à vous dire la vérité. Puis selon ce que cette vérité semble le justifier vous lui donniez l'argent de l'amende car je parie ma chemise que c'est une histoire de quelques euros manquants qui l'ont poussé à braver l'entente cordiale. Maintenant si c'est parce que sa femme veut se payer une nouvelle bagnole pour se faire baiser par son nouvel amant, vous eussiez été en droit de lui botter le cul et d'aller payer un bouquet de rose à votre voisine, la femme du chef de gare... et de me rendre ma chemise.