J'étais vendredi dernier au musée de Grenoble.
Conçu comme un parcours au travers des âges artistiques, il se termine forcément par l'art moderne.
Une fois encore j'ai été totalement insensible à cette forme d'art. A un moment, au milieu des plaque de tôle posées au milieu d'une pièce et la grande toile beige unie accrochée au mur je tombe sur une composition de balais brosse, seau et serpillères... Franchement du n'importe quoi. C'est du moins ce que je me disais en regardant cette oeuvre avant de me rendre compte que je regardais le local technique dont la porte avait été laissée ouverte par indavertance.
Je telephonne immédiatement à mon pote l'épicier pour lui narrer l'aventure... Et il me fait part d'une mésaventure survenue à la FIAC.
Dans un des stands une plaque d'acier posée au sol avec des badauds qui tournent autour en la contemplant avec des mines concentrées.
Trois stands plus loin la même oeuvre... dix stands plus loin la m^me à nouveau.
C'est à ce moment là qu'il a compris que c'étaient des stands vides et que la plaque servait à camoufler les alimentations électriques.
2 comments:
Trop facile ce genre d’anecdote !
Limite démagogique.
Pourquoi limite ?
Parce que je suis un peu d’accord avec vous !
Mais est-ce que le but de l’art moderne, pour une part, n’est pas de montrer que l’art est dans le regard et pas forcément dans l’œuvre.
Ça pourrait nous inciter à regarder tout avec un regard « artistique » et surtout ce qui n’est pas considéré officiellement comme de l’art.
J’essaie de me convaincre moi-même.
"La perception peut-elle s'éduquer?"
Vous avez 4 heures mais je ne ramasserai pas les copies.
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