Voila plus d'un mois maintenant que j'ai quitté mon emploi et que je vis à la maison.
C'est à la fois sublime et terrifiant.
Sublime car j'ai la liberté de décider au jour le jour ce que je vais faire ou ne pas faire.
Terrifiant car je subit des chocs psychologiques terribles.
Le matin je me lève aux aurores pour réveiller les petits et les emmener à l'école. Puis je rentre à la maison et je passe environ 9 heures dans un silence absolu, brisé parfois par le froissement des pattes de velours d'un loir sur mon toit.
Puis à 17h30 les mouflets arrivent.... Et là c'est l'enfer. Cris, cabrioles, pleurs, heurts, jeux, farandoles, hurlements... un déluge sonore épouvantable.
A 21h30 tout ce petit monde est au lit et il me faut au moins deux heures avant de calmer mes tremblements.
Vivre seul et dans le silence est un luxe que ne devrait connaître que les célibataires ou les anachorètes... Mais certainement pas un père de famille.
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Un autre point également terrifiant : je trouve que l'on s'habitue très bien à glander (ou plutôt faire ce que l'on a envie de faire et uniquement cela, et quand on en a envie) et on ne voit pas très bien pourquoi on changerait cet état de fait.
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