Depuis dix jours maintenant, je me repose dans ma campagne. Moins dix la nuit, un ou deux le jour... avec des pointes de chaleur à cinq en fin de journée (c'est à dire vers cinq heures quand le soleil se couche).
On quitte à peine la maison... quelques minutes par ci par là.
Sans cela c'est station devant la cheminée.
Je me demande d'ailleurs comment on vivait l'hiver avant le chauffage central et l'électricité. Sans lumière et pelant de froid.
Je crois que l'on se faisait chier du tonnerre pendant les veillées d'hiver. Et c'est sans doute pour cela que l'on sculptait les outils, gravait les moules à beurre, rempaillait les chaises à l'osier tressé, décorait les assiettes... pour cela que l'on s'occupait les mains avec tout un tas de choses.
Nos grands parents n'étaient pas plus bosseurs que nous, n'avaient pas plus le goût du travail bien fait, ils s'emmerdaient simplement beaucoup plus.
Travailler plus pour gagner plus, bosser le dimanche, ce sont des idées de riches. C'est à dire des idées de gens qui n'ont absolument pas besoin de bosser plus pour engranger plus d'oseille, aucune raison de bosser le jour du seigneur.
Peut être faudrait il expliquer au président que les pauvres ont l'électricité, le chauffage et la télé et qu'ils ont autre chose à faire que de se lever pour gagner leur croûte dans un boulot abrutissant.
4 comments:
Tout ce pognon dans c'te baraque pour s'apercevoir qu'il se fait chier grave une fois passé la porte d'Italie pffffff !
Mais il se fait moins chier en été ! On se fait chier quand ça caille et quand le soleil se lève tard et se couche tôt, on déprime un peu, quoi. En été, par contre, on se ballade plus volontiers alors que les ballades d'hiver sont plus "sportives", en été, on invite des potes, on se torche la gueule sur la terrasse, on joue au ping pong, au tennis etc
L'hiver au coin du feu aide à l'introspection, et c'est peut-être pour ça qu'on déprime non ?
C'est le propre de notre société actuelle, bouger, ce gaver du monde, pour ne pas penser, fuyons !!!!
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