Depuis dix, quinze jours je lis avec attention le journal les Echos.
J'essaie de comprendre le fonctionnement de la bourse.
Après quinze jours j'en viens à penser ques les financiers aujourd'hui sont comme Diafoirus devant le malade immaginaire : pleins de certitudes et de formules, de vérités premières et de confiances en eux.
Ils savent ce qui se passe, ils savent ce qu'il faut faire et savent comment régler le problème.
le seul hic, est, à l'image du corps médical d'il y a quelques siècles, qu'ils n'ont jamais cherché à travailler sur la réalité mais uniquement sur des présupposés vieux de plusieurs centaines d'années.
C'est la stagnation du salaire médian qui est à l'origine de la crise des subprimes disent les uns, mais la hausse des salaires relanceraient l'inflation retorquent les autres, en tout cas la baisse des taux directeurs permettrait de freiner la crise du crédit interbancaire mais fragiliserait l'économie...
En clair ils savent tout mais ne sont d'accord sur rien.
6 comments:
Une fois de plus tu n’as rien compris mon coco, Non ce n’est pas la stagnation du salaire médian qui est à l'origine de la crise des subprimes et encore moins une hausse de l'inflation mais bel et bien une situation macroéconomique liée à une crise de nature keynésienne, effectivement l’augmentation du cash flow a généré un profit-squeeze redistribué, et la part salariale dans le PIB n’est pas réinvesti dans l’épargne entreprise, aussi pour se rendre compte d’un tel phénomène il faut introduire (nous les banquier on aime bien introduire !).Des contraintes de demande keynésienne dans le modèle de cycles, d’inspiration très classique de Goodwin par exemple, ce qui soulignerait efficacement l’ambivalence de la relation épargne (ou profits) et investissement.
Maintenant ceux qui disent que la crise des subprimes est liée à la crise subsaharienne n’ont définitivement rien compris, je t’en foutrai moi de la baisse des taux directeurs sur la crise du crédit interbancaire, quoique …. Crédit interbancaire ….c’est pas idiot ça !
j'aime pas les crises de nature keynésienne.
Il faut rendre l'argent aux pauvres.
Monsieur Anonymous, il n'est pas question de rendre quelque chose à quelqu'un qui n'a jamis eu ce quelque chose, rendre c'est restituer un quelquechose à celui qui en était le possesseur dans le passé, or, les pauvres n'ont jamais eu d'argent sinon ce ne serait pas des pauvres.
Peut être parlez vous de nouveaux pauvres ou d'anciens riches qui auraient tout investi dans le dollar à 1.60 euros ou le pétrole à 147 dollars pariant sur un euro à deux dollars et le baril à 500 !
Ils n'avaient qu'à relire Keyne et pas nous emmerder avec leurs spéculation à la con, en tout cas moi je rendrai rien du tout ! Pas de pitié, quant à donner aux pauvres, j'ai mes oeuvres !
Je ne vous salue pas !
avec l'espoir que quelqu'un y comprend quelque chose...
" … , je voudrais aussi qu’on fût soigneux de lui choisir un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine, et qu’on y requît tous les deux, mais plus les mœurs et l’entendement que la science ; et qu’il se conduisît en sa charge d’une nouvelle manière. " (Essais I, XXVI : De l’institution des enfants.)
Anoymus a des réminiscences du supplice de Robin des Bois où, après avoir remis aux pauvre l'argent volé aux riches, il devait revoler les pauvres devenus riches pour remettre l'argent aux riches devenus pauvres. Entre temps, le méchant shériff avait bien le temps de lui tendre une embuscade. Plus tard, Mesrine ringardisa définitivement Robin.
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